Jean-Paul Duchêne a choisi le contexte privilégié de l’Oasis de Poul’Art pour accueillir ses stagiaires le temps d’un week-end, le week-end du 24/25 septembre 2023.

Pourriez-vous nous résumer votre parcours ? 

J’ai découvert l’univers du CHI en 1976 avec Itsuo Tsuda en pratiquant l’Aikido avec lui, tous les matins à 6h30. Il avait une pratique quotidienne des sons, mais comme beaucoup d’asiatiques, il montrait, mais n’expliquait pas. 20 ans après, c’est Vlady Stévanovitch qui m’a ouvert la porte de ce domaine particulier que sont les SONS CHARGES DE CHI.

Vous êtes professeur de tai-chi à Limoux depuis de nombreuses années, qu’est-ce qui vous a amené au son porteur de CHI ? 

Le Tai Ji pratiqué sans le CHI n’est pas du Tai Ji, c’est au mieux une gymnastique. C’est pourquoi une grande partie de mon enseignement concerne les techniques de mobilisation et de circulation du CHI. Et dans ce domaine, mes Maîtres disaient: la pratique des sons, c’est la cerise sur le gâteau.

Que peuvent nous apporter les sons porteurs de chi dans notre quotidien ?

Pour les extrêmes orientaux, il est essentiel pour notre bonne santé et notre équilibre que nous ayons suffisamment de CHI, qu’il soit de bonne qualité et qu’il puisse circuler librement dans le corps. C’est ce que produisent les techniques sonores que j’enseigne. Les sons chargés de CHI font vibrer toutes les parties de notre être en apportant détente et régénération.

Faut-il avoir des compétences pour aborder le son porteur de chi ? (Faut-il chanter juste…?)

Chanter juste n’est pas requis. Cependant, il est bon d’avoir déjà abordé un art martial, une pratique énergétique ou vocale (chant, théâtre…). Le plus important reste la motivation d’aborder ce domaine avec respect.

Est-ce que tout le monde peut pratiquer le son porteur de chi ?

J’adapte le niveau d’enseignement aux participants. C’est pourquoi je limite leur nombre à 15.

Y a-t-il des contre-indications pour pratiquer les sons porteurs de chi ? 

Oui : un mental fermé qui veut tout ramener à ce qu’il connaît déjà sans pouvoir s’ouvrir à une nouveauté insoupçonnée.

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