Sophie Rabhi-Bouquet accompagne les groupes ou individus qui en ont besoin, notamment en période de crise, à l’aide d’un outil longuement éprouvé et expérimenté, aussi bien dans le cadre d’un collectif scolaire (la Ferme des Enfants de 1999 à 2021) que dans le cadre d’écolieux (Hameau des Buis, Oasis de Poul’Art, réseau des Oasis) ou encore au service d’équipes de travail, de couples ou de familles.
Elle s’appuie sur la médiation CNV (communication non violente de Marshall Rosenberg).
Voici son témoignage :
« Pour moi, l’outil CNV n’allait pas de soi lorsque je l’ai découvert au début des années 2000. Je suis attentive aux stratégies d’évitement ou de déni visant malgré nous à entretenir des relations de pouvoir qui sont, somme toute, plutôt confortables, dans le sens où elles nous maintiennent dans le connu d’une relation avec des dominants et des dominés (notre modèle éducatif). Je craignais que l’outil soit un peu gnan-gnan, bien-pensant, et entretienne des principes de culpabilisation… De plus, j’étais préoccupée par la notion de satisfaction des besoins, qui fait appel à la relation de l’enfant à l’adulte dont il dépend pour sa survie. Maintenir cette notion de besoin au cœur de la relation des adultes entre eux m’a paru inapproprié. Car être adulte, c’est être capable de répondre à ses besoins par soi-même, ce qui n’exclut pas la coopération mais lui donne une place plus juste et plus relative. J’ai donc approfondi ma pratique au fil des années, de manière à voir émerger, au cœur du principe même de médiation, les notions de responsabilité et de souveraineté individuelles, et de ré-appropriation d’un « pouvoir personnel ». Le but de la médiation est donc de qualifier les faits, de dissiper les malentendus, d’objectiver les désaccords quand il y en a, de pouvoir revenir sur des maladresses ou des incompréhensions pour assainir la relation. Ce faisant, chacun reste maître de ses actes et de son devenir, ce qui n’empêche pas de se faire des demandes susceptibles de bonifier la relation ou de libérer des contraintes. Parfois, le fait d’objectiver un désaccord permet de choisir, en conscience, de prendre des chemins différents. Mais avant tout, la médiation est un espace d’échange sécurisé, où tout doit pouvoir se dire, dans un cadre structuré. Un espace où l’on peut développer son empathie et grandir en humanité »
Prendre rendez-vous pour une médiation : 06 27 48 32 32 (Sophie) ou par courriel